BRISCADIEU BORDEAUX

Boulevard animé au printemps, Paris. Huile sur toile, signée en bas à droite. 64,5 x 81 cm. Provenance : Collection Alfred Reginald Allen, USA. Galerie Richard Green, Londres. Collection particulière, Paris, acquis du précédent en 1981. « J'aime les villes, ces agglomérations de monuments anciens et de logis humains, ces concentrations de foules terribles, qui se dissolvent si souvent en innocentes flâneries. J'aime mes semblables, qui s'agitent comme moi, dans cette mêlée, avec les mêmes passions, et qui sont à la recherche du même bonheur incertain.() J'ai tressailli de toutes les douleurs et de toutes les joies qui animent toujours ce peuple de bourgeois, d'ouvriers, de femmes, d'enfants, de misérables voués à la peine de chaque jour, qui acceptent fièrement le sort. Ai-je mis, sans programme, et de toute mon ardeur d'homme, et d'humain, un peu de ce tressaillement dans des oeuvres d'artistes, depuis les champs noirs de la banlieue jusqu'aux avenues ombragées et fleuries de la ville ? C'est toute l'ambition que j'avoue ici et qui a remplacé, aussi vive, aussi brûlante, la flamme d'enthousiasme de la jeunesse. » J.-F. Raffaelli, Paris 10 juin 1909 (extrait de la préface de l'exposition Galeries Georges Petit en 1909). En 1895, Jean-François Raffaëlli fait le premier de ses deux voyages en Amérique, où il est invité par l'American Art Association au vernissage d'une grande exposition de ses oeuvres et à donner une conférence. Le succès est tel, qu'il restera cinq mois outre-atlantique et donnera quatorze conférences, en anglais, appris pour l'occasion ! Lors de son second voyage en 1899, Raffaëlli participe, à l'invitation du Carnegie Institute à un jury international. L'artiste en profite pour présenter quelques tableaux, dessins et gravures aux Galeries Durand-Ruel à New York en décembre, exposition qui tournera ensuite à Boston, Chicago et Philadelphie. Alfred Reginald Allen (1876-1918) célèbre neurochirurgien de Pennsylvanie a vraisemblablement acquis cette oeuvre lors de l'une de ces expositions.

Vue de Girona. Huile sur toile, signée en bas à gauche. 78 x 104,5 cm (Accident en bas à gauche et manque de matière sur la bordure droite et au milieu). Santiago Rusiñol, est né à Barcelone en 1861 dans une riche famille de l'industrie textile. En 1889, il abandonne tout et part à Paris pour se consacrer à la peinture. Il retrouve ses compatriotes Ramon Casas et Miguel Utrillo à Montmartre lors de ce premier séjour parisien. Après des sujets naturalistes, Rusiñol se tourne vers le symbolisme, influencé par Whistler, il représente un temps des femmes solitaires mélancoliques dans un intérieur avant de devenir le peintre des jardins déserts. Rusiñol est l'un des représentants du Modernisme catalan, il fréquente et anime le célèbre cabaret Els Quatre Gats à Barcelone. L'artiste ne se limite pas à la peinture, il est également écrivain, dramaturge et collectionneur. Entre 1908 et 1929, Rusiñol fait de fréquents séjours à Gérone. Nous datons notre tableau de 1911 grâce à la photographie de l'artiste réalisant cette toile même sur les rives de l'Onyar, la rivière qui travers le centre ville de Gérone. Cette photographie nous a été confiée par Madame Mercedes Palau-Ribes O'Callaghan que nous remercions.

Vue d'Etretat. Huile sur toile signée en bas à droite. 49 x 59,5 cm.

La maison à Varengeville, fin de journée. Gouache, signée du monogramme en bas à gauche. 50 x 66,5 cm (à vue). Provenance : - Vente atelier JF Auburtin, Maître Pierre Cornette de Saint-Cyr, nouveau Drouot, salle n°16, 10 juin 1985, n°37, décrit. - Galerie Les Oréades, Toulouse.

Vue de l'aiguille d'Etretat entre les falaises. Gouache, signée du monogramme en bas à gauche. 50 x 66,5 cm (à vue). Provenance : - Vente atelier JF Auburtin, Maître Pierre Cornette de Saint-Cyr, nouveau Drouot, salle n°16, 10 juin 1985, n°111, décrit et reproduit - Galerie Les Oréades, Toulouse

Chantier naval au Caire, Ile de Rodah. Huile sur toile, signée en bas à droite. 21,5 x 27 cm. Bibliographie : Georges Sabbagh, Musée Municipal de Boulogne-Billancourt, Edition de l'Albatros, 1990, reproduit n°109, p. 122.