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MONTPELLIER – FARRAN
11 juin 2023
Marche des dos, 1893
Dessin à l’encre de chine et au crayon bleu avec une chanson d’Aristide Bruant.
32 x 24 cm
Collé en plein
Chanson écrite en 1889 par Aristide Bruant, publiée dans Dans la Rue, vol I, p.57 à 60.
Ce dessin a été publié dans le Le Mirliton, le 13 janvier 1893
Ce dessin est répertorié dans les archives Steinlen de Mesdames Claude Orset et Elisabeth Marechaux Laurentin en vue de la publication du catalogue raisonné de l’oeuvre de Théophile Alexandre Steinlen.
Les Petits Joyeux, circa 1893
Aquarelle sur laquelle est collée le texte d’une chanson d’Aristide Bruant
37 x 30,5 cm (6,5 x 32 pour la partition)
Collé en plein et collé au passepartout
Notre aquarelle se rapproche de la version publiée dans le Mirliton du 31 mars 1893, n° 103
Chanson écrite par Aristide Bruant et publiée pour la première fois en 1889 (source Bnf) dans Dans la rue, volume II, p. 37-43.
On connait notamment un enregistrement de cette chanson par Aristide Bruant en 1913
Ce dessin est répertorié dans les archives Steinlen de Mesdames Claude Orset et Elisabeth Marechaux Laurentin en vue de la publication du catalogue raisonné de l’oeuvre de Théophile Alexandre Steinlen.
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Théophile Alexandre STEINLEN (1859-1823) arrive à Paris en 1881 et dessine alors pour les établissements Petit-Demange, spécialistes de la toile d’Alsace.
Il commence à dessiner aussi pour certains journaux et illustrer des livres dès 1884.
En 1884 Steinlen réalise une première composition pour le chansonnier Aristide BRUANT (1851-1925).
C’est le début d’une longue collaboration qui va durer jusqu’en 1895 :
Jacques Christophe, dans Steinlen, partitions musicales illustrées, chansons et monologues d’Aristide Bruant, Aléas, 2003, recense 116 titres et environ 500 dessins publiés. Il ne compte pas les dessins originaux.
Steinlen exécute une partie de ses dessins chez Bruant qui écrit en 1887 « mais aussi que de bien être quand je rentre ici, tout seul, sans personne qu’un ami de temps en temps! Encore le plus fidèle, le peintre Steinlen, est un laconique dans mon genre. Il dit trois mots toutes les demi-heures. Nous nous comprenons très bien. » (voir Jeanne Landre, Aristide BRUANT, La nouvelle Société d’Edition 1930, citée par Jacques Christophe, ouvrage précité)
Les dessins de Steinlen vont évoluer au fil des années et ses illustrations deviendront plus personnelles au fil du temps, notamment pour les dessins réalisés pour le Gil Blas Illustré à partir de 1891 et pour le Mirliton à partir de 1893.
Les dessins de Steinlen illustrant les chansons d’Aristide Bruant seront aussi publiées dans les deux tomes de Dans la rue, publication d’Aristide Bruant lui-même en 1888 et 1895. La Marche des dos et les petits Joyeux (ou les hauts et les bas de la vie des petits marlous) sont parmi les chansons les plus connues de Bruant.
Elisabeth Marechaux Laurentin